Cliquer pour voir l'adresse Suggestions, informations, images de vos fossiles, aides à la détermination... sont les bienvenues ! Os Jurassique Les OS Retour [Fossiles Jurassique] Sommaire FOSSILES

   Fossiles > Invertébrés > Echinodermes > Radioles > Nenoticidaris
Autres Radioles :     
Radioles de Cidaroida : Nenoticidaris
 
Cliquez sur 1 image pour l'agrandir.
   
Super-classe ECHINOZOA, Classe ECHINOIDEA, Sous-classe CIDAROIDEA, Ordre CIDAROIDA, Famille NENOTICIDARIDAE, Genre NENOTICIDARIS -
 
  • Sous-classe des CIDAROIDEA
"Lanterne d'Aristote sans foramen magnum, radioles épaisses et pourvues d'un cortex, ambulacres de structure simple (sauf près de la bouche des plus grands Cidaris)."
 
  • Ordre des CIDAROIDA :
"Pas de fentes branchiales (oursins Holostomes), Plaques ambulacraires toujours simples, jamais plus de deux rangées de plaques dans chaque aire, un seul pore dans chaque plaque génitale."
 
  • Famille des NENOTICIDARIDAE :
    Vadet, 1988 :
"Sur chaque rangée, plus d'un TUBERCULE INTERAMBULACRAIRE crénelé;
Plus les radioles sont longues et minces, plus les tubercules sont petits, nombreux à présenter des crénelures, ces-dernières étant aussi plus prononcées."
 
  • Nenoticidaris :
    Vadet, 1988 :
Je reprends ici la description de l'auteur de ce genre:
"Au moins 6 - 8 TUBERCULES INTERAMBULACRAIRES percés et crénelés, plaque interambulacraire ambitale 1 à 1,3 fois plus haute que le scrobicule,
ZONE MILIAIRE ambitale presque toujours nulle,
MAMELON interambulacraire ambital petit,
GRANULE SCROBICULAIRE petit,
RADIOLES longues et cylindriques."
Le Cidaris parandieri (Agassiz) par exemple peut désormais être affecté au genre Nenoticidaris.
 
  • Nenoticidaris bononiensis :
    Wright, 1855 :
Les trois types de forme des radioles sont identiques à celles des Polycidaris: une forme arrondie, une autre comprimée et des formes intermédiares qui relient ces deux dernières.
H-E. SAUVAGE en donne la description suivante:
FORME: "radiole généralement cylindrique, un peu renflée vers la base, garnie de granules un peu épineux, nombreux, rapprochés, reliés entre eux par un petit filet et formant ainsi des séries longitudinales régulières; à des intervalles irréguliers, ces granules se développent en forme d'épines aigues, mais toujours plus petites que dans [Poly]Cidaris legayi.
La radiole est en outre couverte de stries longitudinales très fines, disposées entre les lignes granuleuses ou épineuses, portant des granules très fins qu'on ne voit qu'à la loupe.
COLLERETTE longue, couverte dans toute son étendue de lignes longitudinales extrêmement fines, formées en réalité de très petits points posés bout-à-bout;
ANNEAU proéminent couvert des mêmes stries."
Les radioles de Nenoticidaris bononiensis sont bien moins courantes que ceux de Polycidaris legayi dont un simple tamisage des petits cailloux aux pieds des falaises peut permettre d'en trouver quantité de fragments.
 
  • Nenoticidaris bononiensis (Cidaris boloniensis, C. bononiensis) :
Radiole de Nenoticidaris bononiensis fossile jurassique Boulonnais
jrad038.jpg (30 Ko) 
Dim(mm):
lo = 21
La = 3

Cette radiole a été trouvée exactement au même endroit que la plaque interambulacraire isolée figurée sur ce site.
Elle est de forme arrondie et peut être comparée à la radiole de même forme de Polycidaris legayi (cf jrad022). Dans l'encadré figure un shéma agrandi de la forme aplatie pour faciliter la comparaison.
On peut ainsi mieux remarquer l'organisation linéaire des "épines" (que l'on ne retrouve pas chez Polycidaris) qui sont aussi toujours plus petites, plus arrondies (semblent "émoussées") et surtout "comme reliées entre elles."
Les radioles de ces deux espèces ont un aspect général suffisamment similaire pour avoir été longtemps regroupées au sein d'une même espèce sous le nom de Cidaris boloniensis (WRIGHT).
 

 
Radiole de Nenoticidaris bononiensis fossile jurassique Boulonnais
jrad048.jpg (39 Ko) 
Dim(mm):
lo = 98,2

Radiole complète de Nenoticidaris bononiensis du Kimméridgien.
 
 Début de page