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Ichnofossiles : Bioérosion de coquilles
 
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  • Ichnogenre Oichnus :
    Bromley, 1981:
"Perforation circulaire à subcirculaire d'origine biologique sur un substrat coquillier qu'elle peut traverser ou non selon son épaisseur. Dans ce dernier cas, elle crée comme une dépression dans la coquille ou comme une perforation courte et subsylindrique."
 
  • Ichnoespèce Oichnus simplex :
    Bromley, 1981:
"Perforation simple, régulière, cylindrique à subcylindrique, dont l'axe est plus ou moins perpendiculaire à la surface de la coquille et dont les bords ne sont pas en biseau" (les diamètres du trou aux faces interne et externe de la coquille sont identiques).
Oichnus simplex est attribué à une prédation par un Mucricidae (PICKERILL & DONOVAN).
 
  • Ichnoespèces Oichnus simplex:
    traces de prédations de Gastéropodes :
Oichnus simplex bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam288.jpg (31 Ko)
Dim(mm):
lo = 13,3
h = 15,3

Oichnus simplex bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam288a.jpg (38 Ko)

[ Groupe Praedichnia ]

Cette Nanogyra nana a été victime d'un Gastéropode carnivore qui a percé la valve droite (operculaire) grâce à sa radula (~ mâchoire qui agit comme un trépan) ou/et par l'émission d'acide.
Le forage est situé sous le crochet, au bord de l'empreinte musculaire (cf jlam288a) mais les Gastéropodes ne cherchent pas à ouvrir la coquille (comme le font les Astéries) : ils dissolvent le Lamellibranche avant de l'aspirer à l'aide de leur trompe par l'orifice qu'ils ont creusé.

 

 
Oichnus simplex bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam321.jpg (24 Ko)
Dim:


[ Groupe Praedichnia ]

Oichnus simplex sur la valve gauche (adhérente) d'une Nanogyra virgula: le trou, bien rond, est creusé perpendiculairement à la coquille (son bord n'est pas biseauté).

 

 
  • Ichnogenre Gastrochaenolites :
    Leymerie, 1842:
"Perforation claviforme (ou son moulage naturel) d'un substrat rocheux.
Son ouverture est plus étroite que la chambre principale de forme est plus ou moins circulaire, parfois une région en forme de cou sépare ces deux extrémités.
La chambre présente une section circulaire ou ovale." (Description d'après S.K.DONOVAN)
 
bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam249.jpg (26 Ko)
Dim(mm):
lo = 40
La = 40
perforation:
d ~ 5,6

Fragment de Gervillella couvert de taraudages, leur grand nombre et la taille excluent les principaux gastéropodes prédateurs.
 

 
Gastrochaenolites Ichnofossiles (Traces fossiles): bioérosion de roches du jurassique Boulonnais 
jich072.jpg (52 Ko)
Dim(mm):
d =

Cette petite forme de Gastrochaenolites parallèles au substrat ne semble tarauder que des Lamellibranches, principalement les grandes huitres.
 

 
Gastrochaenolites Ichnofossiles (Traces fossiles): bioérosion de roches du jurassique Boulonnais 
jich088.jpg (51 Ko)
Dim(mm):
l'un :
lo = 8,2

Cavités de Gastrochaenolites sur un fragment de valve d'huitre.
 

 
  • Perforations par des Coraux? :
bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jcor014.jpg (30 Ko)
Dim(mm)
1 polype:
d = 4

Fossettes losangiques sur une Huitre.
Des spécimens des invertébrés responsables de cette bioérosion sont conservés et semblent être des coraux.
 

 
  • Ichnogenre Rogerella :
    Saint Seine, 1955 :
( Dévonien - Actuel )
Petites perforations de substrats phosphatés ou de squelettes d'invertébrés marins produites par des cirripèdes acrothoraciques.
L'ouverture en forme de fente ou de virgule permet la sortie de cirres (régime suspensivore).
Les larves ont un mode de vie libre, elles disposent d'une dent chitineuse permettant d'abraser le support sur lequel elles se fixent jusqu'à produire une loge, ces cirripèdes étant dépourvus de plaques protectrices (à la différence des Pollicipedidae par exemple).
 
  • Ichnogenre Rogerella :
Ichnogenre Rogerella : bioérosion de Cirripèdes acrothoracica dans une valve d'huitre fossile du jurassique Boulonnais
jlam407.jpg (42 Ko) 
Dim(mm):
l'unité :
lo < 1

Traces de perforations d'une valve d'huitre par des cirripèdes acrothoraciques.
 

 
  • Ichnogenre Caulostrepsis :
    Clarke, 1908:
( Dévonien inf. - Tertiaire )
 
  • Ichnogenre Caulostrepsis:
    perforations par des Annélides :
Caulostrepsis bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam340.jpg (53 Ko)
Dim(mm):
d < 1

Caulostrepsis bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam340b.jpg (47 Ko)

Les Polychètes (vers à soies) responsables de ces perforations sont considérés (MOURITSEN) comme ectoparasites de L'Huitre (ne pénètrent pas la chair) qu'ils affaiblissent (énergie allouée à la reconstruction de leur coquille plutôt qu'à la croissance) et fragilisent au point de pouvoir en faciliter la prédation.
C'est le cas pour cette Deltoideum delta: les nombreuses perforations ont provoqué une fissure qui a facilité l'installation de nouveaux spécimens, entretenant ainsi la zone de fragilité.
Informations provenant d'une thèse de T.RUELLET sur des infestations d'huitres actuelles par des Polydores.
Les tubes devenant parallèles à la coquille au cours de la croissance, ils sont bien visibles sur la face interne de la valve.

 

 
  • Bioérosion de Deltoideum delta :
bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jich033.jpg (51 Ko)
Dim(mm):
d < 1
bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jich033a.jpg (46 Ko)

Toujours sur la partie interne d'une valve de Deltoideum delta, des séries ressemblant à des "micro-pincements" de la surface de la coquille.
Chacune comprend 3 à 5 "cônes" alignés et séparés par un espace très faible et à peu près constant.
La première photo présente les deux séries les plus rapprochées, la seconde, un agrandissement de l'une d'elles.
 

 
  • Bioérosion d'une huitre :
bioérosion de coquille fossile du jurassique Boulonnais 
jlam391d.jpg (72 Ko)
Dim(mm):
l'unité :
d ~ 1

Traces branchues circulaires qui se dichotomisent au sein d'une valve d'une huitre, leur répartition se limitant aux abords d'un tube de serpule.
 
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