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Sauroptérygiens: Humérus, Fémurs

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Classe REPTILIA, Sous-classe EURYAPSIDA, Super-ordre SAUROPTERYGIA, Ordre PLESIOSAURIA, Super-familles PLESIOSAUROIDEA et PLIOSAUROIDEA -
Ordre SAUROPTERYGIA :
Les Sauropterygiens regroupent les Pliosauridae (cou court) et les Plesiosauridae (cou long). Leurs vertèbres sont malheureusement très semblables sauf les cervicales dont la plus ou moins grande longueur relative permet une détermination plus précise.
Sauroptérygiens : Os de stylopodes (Humérus, Fémurs) :
L'humérus comme le fémur ont comme caractéristique d'être ronds à une extrémité (la "proximale") et plats à l'autre bout. Pour pouvoir les différencier l'un de l'autre, il faut que l'extrémité proximale soit bien conservée car c'est l'axe qu'elle forme avec le reste de l'os qui est déterminant: si ce dernier est perpendiculaire, il s'agit d'un fémur; Sinon, c'est un humérus.
jos052.jpg (26 Ko)	Dim(mm): lo = 126 La = 65 e = 40	Deux extrémités proximales dont les articulations sont trop érodées pour les affecter à des humérus ou fémurs. C'est le plus souvent dans cet état que l'on retrouve les plus gros spécimens du tithonien. Sur jos052, on apercoit bien l'applatissement caractéristique de ces os.
jos053.jpg (32 Ko)	Dim(mm): lo = 150 La = e =
jos054.jpg (69 Ko)	Dim(mm): lo = 150 La = 225	Extrémité distale d'un humérus ou fémur de Sauroptérygien.
jtit008.jpg (40 Ko)	Dim(mm): lo = 410 La = 175	Un humérus ou fémur complet de Sauroptérygien que je dois à l'amabilité de Mr P.TITREN qui m'a largerment ouvert l'accés à sa collection. La mesure de la largeur correspond à la valeur maximale ( comme pour toutes les mesures de ce site ), elle a donc été prise à l'extrémité distale de l'os.
Sauroptérygiens: Humérus mordu :
jos569.jpg (52 Ko)	Dim(mm): lo = 250 La = 140	jos569a.jpg (44 Ko)	Les quatre profonds impacts de dents répartis aux deux extrémités (jos569a) de cet humérus de Sauroptérygien sont probablement l'oeuvre d'un prédateur primaire, l'attaque ciblée sur les membres locomoteurs étant bien documentée (HONE & WATABE, 2010). L'onde de choc de la morsure se serait propagée provoquant des cisaillements du cortex (jos569b) qui pourraient ausi résulter d'une compression sédimentaire. Les prédateurs se réservent les meilleurs morceaux et ne consomment généralement pas de tels stylopodes, les entailles (jos569) relèveraient alors plutôt de l'activité d'un charognard ou d'une morsure antérieure (bourrelets de cicatrisation?).		jos569b.jpg (42 Ko)
Sauroptérygiens: Fémurs :
jos321.jpg (31 Ko)	Dim(mm): lo = 136 La = 65,2 e = 34,4	jos321a.jpg (35 Ko)	Petit fémur de Sauroptérygien présentant des traces de morsures superficielles. Les surfaces articulaires arrondies (au lieu de anguleuses) caractérisent un juvénile.		jos321b.jpg (61 Ko)
jos319.jpg (46 Ko)	Dim(mm): lo ~ 225 La = 94 e = 55,7	jos319a.jpg (45 Ko)	Autre fémur de Sauroptérygien criblé de profondes traces de morsures, la plupart situées à la base de l'articulation proximale. Les dents ont laissé des perforations étonamment graciles, semblables à celles que produiraient des crocodiles longirostres au régime alimentaire piscivore.		jos319b.jpg (46 Ko)