Les tubes calcaires de Polychètes sont les macrofossiles les plus abondants après les huitres (cf lumachelles) dans le jurassique supérieur du Boulonnais.
Leur classification est rendue difficile par l'absence de traces de l'animal même, la multitude de tubes lisses, ceux-ci étant par ailleurs présents sur une très large période (environ deux cents millions d'années) avec une répartition géographique vaste.
La détermination d'un même spécimen peut certainement varier selon les auteurs, ceux-ci ne s'accordant pas précisément sur les descriptions des espèces concernées; J'ai privilégié l'étude de T.KOCI & M.JAGER (2013).
Aussi, concernant le genre Glomerula, en l'absence d'ornementation du tube, les critères de différenciation peuvent sembler artificiels, reposant sur la taille, la forme et le diamètre de l'ouverture et du tube ainsi que sur le mode de vie: des individus isolés jusqu'aux grappes de spécimens plus ou moins soudés.
Quand au genre Serpula, il est facile à définir grâce à la forme de l'opercule... manquant sur tous les spécimens fossiles.
Les Polychètes ont aussi laissé des traces, notamment dans les coquilles d'Huitres.
Dans la page "Ichnofossiles: bioérosion de coquilles" figure ainsi un exemple de galeries affectées à l'Ichnogenre Caulostrepsis.
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